Merci – comme à la Cérémonie des Césars.

Manifester sa gratitude en un seu mot : merci

C’est le moment, pour moi, de vous expliquer pourquoi ce blog, au-delà du projet d’habitat pour ma grand-mère et de l’histoire de notre relation aidante-aînée. Ce blog, je le veux être un catalyseur de révélation : de ma révélation à moi-même avant tout.

Grâce à lui, j’identifie et je communique sur ce qui m’intéresse, et surtout sur ce qui a du sens pour moi.

C’est mon espace personnel, où je vous livre mes réflexions sur des sujets qui me touchent et/ou qui m’interpellent et, peut-être, par extension, qui peuvent également vous aider.

Le déclic a eu lieu à la mort de ma mère, avec cette nouvelle lecture de ma vie, sans elle, certes, mais avec tellement de choses merveilleuses par ailleurs. le déclic s’est surtout manifesté avec le besoin d’être moi complètement !

C’est un cheminement sur la durée avec des étapes, des défis, des renoncements et surtout des rencontres. Des mains tendues, bienveillantes, amicales, enthousiasmantes, qui me permettent de me révéler à moi-même et d’avoir osé me présenter à vous.

MANIFESTER SA GRATITUDE EN UN MOT : MERCI !

Ceci étant dit, est venu, pour moi, le temps des remerciements en cascades. Ambiance Cérémonie des Césars ! Eh oui, car j’aime remercier. J’aime dire avec enthousiasme et spontanéité ce qu’un geste, une intention me procure. Et précisément ici, je souhaiterais remercier ces mains tendues qui m’ont permis de vous transmettre qui je suis par ce blog.

Vous êtes prêt ? C’est parti !

Vous pouvez m’imaginer sur la scène de la Cérémonie des Césars ou, simplement, devant mon écran d’ordinateur (c’est moins glamour mais cela semble plus raisonnable !)

« Je voudrais remercier d’abord ma famille qui partage, respecte et honore mes valeurs de vie chaque jour. Même si les mots ne sortent pas toujours, car j’ai peur de blesser, c’est l’amour que je vous porte qui l’emporte à chaque fois.

Ma grand–mère, qui m’a accordé sa confiance.

Lorrie, qui a su capter, avec son objectif, la tendresse qui me lie à ma grand-mère.

Dandyman, qui partage ma vie, et qui a mis son talent à ma disposition, afin de réaliser ce logo comme je le voulais.

Sofia, qui m’accompagne, m’encourage, me rassure sur mes écrits, afin de, je l’espère, vous apporter un éclairage sur vos recherches ou pistes de réflexions personnelles.

Enfin, je vous remercie vous tous qui me suivez ici et me témoignez votre intérêt et vos encouragements. Lorsque je reçois des messages tels que : « ce blog, c’est vraiment toi ! » de personnes qui me connaissent de ma vie d’avant et en-dehors du blog, je me dis que mon intention est atteinte.

Cette aventure me nourrit et m’enrichit quotidiennement et c’est bien de cette façon que je souhaite l’étendre, dès à présent, à l’ensemble de ma vie, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Je ne sais pas encore concrètement la forme ou les formes que va prendre cette future activité pro. Cependant, elle répondra à des besoins humains avérés, basés sur les croisements d’expertises diverses, dans le respect de tout et de tous.

Je souhaite faire de ma vie un écosystème où l’intelligence collective règne. Faire société, contribuer à son évolution profonde et surtout transmettre ce que la vie m’enseigne chaque jour.

Pour en savoir plus sur les photos de Lorrie vous pouvez les découvrir sur Facebook. Et en plus de faire de belles photos, elle est la fondatrice du bar à soupe la SOUPAPE à Angoulême.

Quant à Sofia je vous encourage à découvrir son univers sur son site.

COCO, c’est moi Miguel !

 

Durant les vacances de Noël, j’ai accompagné mon fils au cinéma pour voir COCO, le dernier film d’animation de Pixar et Walt Disney, sorti en salle le 29 Novembre dernier. C’est l’histoire de Miguel, qui veut croire et réaliser son rêve de devenir musicien, malgré l’interdiction de sa famille !

C’est une histoire sur la transmission familiale, qui se construit sur une blessure du passé. C’est surtout l’histoire de l’amour familial et du lien intergénérationnel, au-delà de la mort.

Mon fils a 12 ans, comme le personnage principal, mais lors de la séance, je me rends compte que Miguel, c’est moi !

Sa passion qu’il ne s’autorise pas à vivre de peur d’être mis de côté par sa famille, sa passion qu’il doit exposer au grand jour, et aussi, cette quête d’être autorisé par ses pairs à la vivre ! Ce film, c’est aussi une fenêtre sur une autre culture que la nôtre, pour célébrer la mémoire de nos morts.

Et c’est avec émerveillement que j’ai découvert la tradition de Dia de los MuertosLe Jour des Morts. Chaque année, lors de cette nuit, les Mexicains rendent hommage aux disparus, afin de les accueillir pour partager un moment avec eux dans le monde des vivants. C’est une vraie fête où les enfants, les adultes et les aînés se retrouvent pour honorer leurs origines.

Jusqu’à présent, je fêtais Halloween avec famille et amis. Les déguisements, les maquillages étaient prétexte à utiliser notre créativité familiale pour passer une bonne soirée.

Par contre, avec Dia de los Muertos, je trouve un écho à mon besoin de rendre hommage aux disparus de ma famille. De rendre leur présence parmi nous visible. J’aime beaucoup l’idée des photos sur un autel, entourées de toutes les choses qu’ils aimaient. Même si, pour moi, la photo n’est peut-être pas nécessaire. Depuis la mort de ma mère, j’essaie de toujours avoir une orchidée à la maison, surtout à la date anniversaire de sa mort. C’est une fleur qu’elle aimait énormément, et qui l’a accompagnée avec abondance le jour de sa crémation. Cette année, c’est ma grand-mère qui me l’a offerte, c’était encore plus fort de symbole pour moi.

Pour ma grand-mère, les photos représentent son lien entre les vivants et les morts, elles l’accompagnent, l’entourent dans son quotidien. Elles lui permettent de stimuler sa mémoire et de créer une interaction avec toute nouvelle personne qui lui rend visite :

« C’est ma famille, je veux les avoir avec moi ! »

D’ailleurs, elle m’a exprimé le besoin d’en rajouter : il manque encore quelques personnes vivantes et mortes pour compléter son mur du « souvenir » !

Pour en revenir au film, le personnage touchant de Mama Coco, l’arrière-grand–mère de Miguel, est le dernier lien vivant avec le souvenir de son arrière- arrière-grand-père, son père à elle.

Elle est la seule à se souvenir de cet homme, que toute la lignée suivante a décidé de bannir de la mémoire collective. Ce musicien , parti par amour pour son art, n’est jamais revenu auprès des siens et a provoqué cette blessure profonde, que Miguel subit encore deux générations plus tard !

Mama Coco vit avec les siens. Elle est présente à chaque moment de la vie familiale, depuis sa chaise roulante, somnolente et le visage apaisé.

Je me suis reconnue dans ce lien de tendresse que Miguel tisse avec elle. Il lui raconte les anecdotes de sa vie, il fait le pitre devant elle, impassible sur sa chaise, avec toujours la même expression sur le visage. Elle est là physiquement mais son esprit n’est pas connecté au mouvement de la vie, qui s’agite sous ses yeux clos. Pourtant, elle s’éveillera et communiquera quand Miguel chantera la chanson que son père chantait seulement pour elle, quand elle était enfant !

Ce film m’a chamboulée, pour l’ensemble des thèmes et des valeurs qu’il met en lumière. Je suis vraiment heureuse d’avoir partagé ce moment avec mon fils, afin de lui transmettre mes propres valeurs familiales et lui dire que, quels que soient ses choix, que je les partage ou pas, il aura toujours tout mon amour, ma bienveillance et mon soutien. J’espère que notre histoire commune sera une base solide pour qu’il puisse construire la sienne à son tour !