Quand nous avons évoqué, en décembre 2015, le fait de trouver une maison pour mon père et ma grand-mère, nous avons établi une sorte de « cahier des charges » des critères importants que devait avoir cette maison, pour découvrir comment ils souhaitaient vivre, individuellement et ensemble.
Mon père souhaitait une petite ville, avec toutes les commodités médicales et de services, à proximité, sans les contraintes de circulation et de stationnement, contrairement à ce qu’il avait connu en région parisienne.
Après quelques recherches, nous avons retenu Rouillac, qui correspondait à ces critères et était déjà dans ses projections. C’est une petite ville d’environ 3000 habitants, située à égale distance entre Angoulême et Cognac. Elle possède un centre-bourg avec tous les commerces de proximité et aussi son supermarché !
Il souhaitait pouvoir se rendre à pied dans le bourg, anticipant le fait de ne plus utiliser sa voiture plus tard. Pour son habitation, le plain-pied et le jardin – ni trop grand, ni trop petit – étaient de rigueur.
Mamie, quant à elle, se disait qu’elle allait suivre : elle nous faisait confiance dans ce projet. Elle nous affirmait que la Charente serait toujours mieux que Grigny (91), où elle avait une sensation permanente d’insécurité ! Elle y habitait un 3-pièces rénové quelques années auparavant par mes parents. Elle se plaignait du bruit du petit garçon « du dessus » qui n’arrêtait pas de courir, dès le retour de l’école.
Par contre, le critère sans concession de mon père était : son intimité ! Etant son gendre, il était prêt à se projeter dans cette nouvelle façon de vivre avec ma grand-mère, à la seule condition que son intimité soit toujours respectée !
Et vous, quel serait votre « cahier des charges » dans une telle situation ? Pourriez-vous envisager de vivre avec vos parents ou vos beaux-parents ?